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Et si la RSE permettait de se poser les bonnes questions ?

Engagements sociétaux, développement durable, marque employeur, projet d’entreprise, raison d’être, mission, … à l’heure où les entreprises se transforment, il serait temps de revenir aux fondamentaux : le pourquoi de l’action entrepreneuriale.

La transformation des entreprises

Le Digital a conduit l’entreprise à se transformer de façon rapide jusqu’à parfois en oublier qu’il est un moyen et pas une raison d’être.

Aujourd’hui, se pose la question du sens et de la mission même de l’entreprise.

Pour ce faire, il convient de remettre les choses dans l’ordre.

En premier lieu le « pourquoi » (why*) : l’élément central de l’entreprise, sa raison d’être.

Deuxième étape le « comment » (how*) : la mise en place des process qui permettront à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents.

Pour finir le « quoi » (what*) : ce que propose l’entreprise, ses produits, ses services.

Confrontés au quotidien, nous nous concentrons trop souvent sur le « quoi » et ainsi nous perdons de vue l’essentiel. Rester à la surface des choses peut conduire à une perte de sens tant dans notre action que dans celle de l’entreprise.

Depuis quelques années les jeunes générations souhaitent apporter un équilibre à leur vie professionnelle et personnelle. Elles nous ont interpelé sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) devenue aujourd’hui un sujet de premier ordre, un souffle nouveau porteur d’engagement et d’éthique.

Le développement durable, l’impact sociétal et le bien-être des collaborateurs sont des enjeux majeurs pour les entreprises. Elles entrent ici dans le triptyque de la règle des 3 P « People, Profit, Planet ». Une conception mixant les performances globales de l’entreprise qui permet d’allier prospérité économique, qualité de l'environnement et capital humain.

N’ayons aucun doute, l’avenir appartient aux entreprises qui sauront relever ce défi. Il est essentiel de (re)donner du sens à l’action de ses collaborateurs et de regagner la confiance du public.

 

Quid du secteur pharmaceutique ?

Ce secteur fait face à un déficit d’image et de réputation, comparé à la moyenne globale des entreprises françaises. (Étude Pharma RepTrak® France 2019)

C’est un paradoxe car elles font parties des industries les plus contraintes, avec des réglementations drastiques et ce, depuis de nombreuses années.

On peut aussi s’interroger sur cette défiance sachant que le médicament nous permet de vivre plus longtemps, en meilleure santé et que souvent il guérit des maladies autrefois mortelles. Ceci aurait dû créer naturellement un climat de confiance et d’affinité avec cette industrie.

Comme ce n’est pas le cas, ces entreprises ont plus que les autres un devoir de transparence, cela induit une communication responsable et éthique.

 

Quand la communication se fait éthique et responsable

Créer une marque responsable c’est aller au-delà de la qualité du produit ou du service commercialisé. C’est écouter et prendre en compte les questions et attentes du patient-consommateur. C’est être en mesure de démontrer scientifiquement tous les éléments de communication qui seront mis en avant. C’est mener une démarche respectueuse de l’environnement.

Pour les industries de Santé le « pourquoi » abordé plus haut et les démarches de la RSE sont autant d’opportunités pour restaurer la confiance auprès des patients, des professionnels de santé et plus généralement du citoyen.

Alors cap sur une communication raisonnée, éthique et donc responsable !

 

* « The Golden Circle » de Simon Sinek
                                                        « The Golden Circle » de Simon Sinek

Rédigé par Eric Phélippeau - Président de By Agency

 

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