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Événement

L'INTERVIEW DU MOIS : Frédérique Johnson Directrice du Département entreprises et administrations et Laurence Vincent-Linder Directrice de clientèle

Trois ans après sa mise en place, la licence BioMed s’impose comme l’outil essentiel et indispensable qui facilite l’échange d’informations en garantissant le respect du droit d’auteur. Plus de 350 entreprises de la santé ont déjà signé cet accord avec le CFC pour partager au quotidien, en toute conformité, les ressources fiables et de qualité issues de la presse d’actualité, scientifique et professionnelle. Frédérique Johnson, directrice du département Entreprises et Administrations et Laurence Vincent-Linder, directrice de clientèle expliquent ce succès. 

 

Comment a été accueillie cette Licence Biomed dédiée aux industriels et professionnels de la santé ?

Frédérique Johnson : « Cette licence spécifique élaborée dès 2020 en collaboration avec les acteurs de la santé a été réellement bien accueillie. Elle autorise et facilite les rediffusions des contenus de presse quel que soit le format, en répondant aux attentes spécifiques des entreprises qui ont besoin de partager ces contenus, notamment avec les autorités pour les AMM, les suivis de pharmacovigilance ou les demandes de brevets, mais aussi avec les prestataires de services. Le bilan est donc très positif puisqu’aujourd’hui plus de 350 entreprises françaises et internationales ainsi que leurs filiales en bénéficient. » 
 

Laurence Vincent-Linder : « Lorsque nous avons mis en place ce nouveau dispositif à l’initiative du secteur industriel, il était d’abord question de répondre à des besoins bien spécifiques. Il s’agissait de pouvoir faciliter l’échange d’informations essentielles et indispensables tant en interne qu’en externe pour répondre rapidement aux attentes des prescripteurs. Aujourd’hui, cette licence encadre parfaitement ces rediffusions de contenus à partir de notre répertoire français qui s’accompagne d’un second très étoffé regroupant plus de 13 000 titres de publications internationales S.T.M. (scientifiques, techniques et médicales), désormais plus facilement accessibles aux professionnels de santé. Nous avons à cœur de faciliter et d’accompagner ces partages d’informations qui s’accélèrent à l’initiative des services infomed et marketing dans les entreprises. Nous accompagnons aussi le market et le médical pour faciliter encore davantage ces rediffusions en mode digital à destination des médecins notamment. »

 

Comment approchez-vous les TPE et PME ?

F.J : « Effectivement c’est l’une de nos priorités. Aujourd’hui les évolutions médicales et technologiques élargissent ce nouveau marché. Le CFC s’adresse désormais aux start-ups du monde de la santé, mais aussi aux entreprises qui sont issues de la Tech. À ce niveau, notre rôle de conseil est essentiel et nous approchons ces futurs partenaires avec beaucoup de pédagogie pour les engager autour des enjeux et du cercle vertueux du respect du droit d’auteur, car au-delà d’une obligation légale ce partage de la valeur est une responsabilité collective. Cette licence BioMed permet de saisir cette opportunité, puisque nous pouvons l’adapter pour répondre aux nouvelles attentes de toutes les entreprises dans un univers qui n’était pas notre zone de confort jusqu’à présent puisque nous nous sommes tout d’abord tournés vers les grands laboratoires internationaux.
 

L.V-L : “Notre partenariat historique avec le Leem et notre approche des 500 adhérents du Snitem accélère notre communication vers l’ensemble des entreprises du médicament, de la biologie, des biotechnologies, des dispositifs médicaux et des produits de santé en général qui connaissent désormais cette licence BioMed qui leur est dédiée. Grâce au Festi’Com santé nous avons aussi rencontré différents partenaires en nous rapprochant de la fédération nationale de l’information médicale (FNIM) qui regroupe des éditeurs, des acteurs, mais aussi des prestataires qui jouent un rôle important comme les agences de communication santé auxquels nous pouvons proposer des solutions pour qu’elles puissent exercer leur activité dans le respect du droit d’auteur.”

 

Cette licence est-elle appelée à évoluer ?

L.V-L : “Les échanges que nous multiplions avec l’écosystème du secteur de la santé nous permettent de faire évoluer la licence BioMed au regard des nouveaux besoins de ce marché. Je pense par exemple aux initiatives qui fleurissent dans l’univers de la communication engagée vers les patients. Nous nous sommes également rendu compte qu’il convenait de faire évoluer un point essentiel sur les garanties que nous pouvons apporter aux prestataires en pharmacovigilance et en veille média. Alors que très peu nous connaissaient, ces agences-conseils considèrent aujourd’hui l’encadrement du CFC comme un socle pour respecter cet indispensable droit d’auteur et faciliter les échanges de contenus. La Licence BioMed facilite donc la recherche documentaire, la veille, la lecture et le partage d’informations. Le CFC leur offre précisément cette grande flexibilité et liberté d’utilisation. Une indispensable simplicité pour travailler en synergie avec différents acteurs économiques qui nous accordent leur confiance.”
 

F.J : “Le respect du droit d’auteur reste à juste titre un sujet complexe. Aujourd’hui, dans les développements que l’on met en place, l’idée est d’aller toujours vers plus de simplification. Cette complexité ne freine pourtant pas la compréhension des droits et obligations, aujourd’hui plus lisibles. Les 350 entreprises qui se sont déjà emparées de cette licence Biomed le démontrent. Nous répondons à cette volonté d’accompagnement et de mise en conformité et il nous appartient d’anticiper pour toujours mieux accompagner les acteurs sur ce marché croissant de la santé.”

 

Propos recueillis par Laurence Mauduit