MBA spécialisés Santé : comment faire le bon choix ?

Une offre pléthorique

En France, l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) décompte pas moins de 7500 diplômes de Master et de MBA tous cursus confondus.

Difficile de comptabiliser le nombre de MBA concernant les métiers de la santé à ce jour qui depuis une dizaine d’années ont le vent en poupe. Grandes écoles, universités proposent des formations pour former les managers de demain. On constate que les écoles de commerce ont investi les domaines de l’industrie pharmaceutique et les biotechnologies à l’instar de l’ISC Paris avec son MBA « Marketing des industries de la Santé », mais les universités et l’Institut de Sciences Politiques de Paris, ou certaines IAE (Institut d’administration des entreprises) ne sont pas en reste.   L’université Paris Dauphine a créé son « Executive MBA Santé », le pôle universitaire Léonard de Vinci propose un MBA « Spécialisé Communication & Marketing de la Santé » (CMS), l’IAE de Paris propose également un MBA Marketing et communication santé (MCS) et la liste est loin d’être exhaustive dans le domaine de la santé. De nombreux établissements ont mis en place des formations au leadership hospitalier, à la gestion des risques dans les établissements de santé…

Identifier les MBA

Décider de se lancer dans un MBA repose sur une réflexion et une préparation d’un projet professionnel. Aujourd’hui, les profils recherchés par les entreprises sont de plus en plus pointus et extrêmement spécialisés. Il faut donc bien définir ses attentes et ses objectifs et vérifier par la suite le contenu pédagogique du MBA, connaître les enseignants, les intervenants et les partenaires professionnels qui pourront constituer votre prochain réseau d’influence et de compétences. 

Identifier les MBA est une affaire difficile si l’on se lance sur recherche sur le net qui vous renverra immédiatement vers les fameux classements et palmarès réalisés par de nombreux organismes pas toujours fiables. Mais, cela permet de débusquer des pistes autres que celles des « classiques » et prestigieuses écoles ou universités où la concurrence fait rage et les prix de formation les plus élevés dans une fourchette de 11000 à 45000 pour l’année ! Traditionnellement les universités sont bien moins onéreuses et les IAE sont très compétitifs avec tout de même un ticket à 10000 euros pour des cadres en activités. Il est donc important de savoir si l’on s’engage dans une formation initiale ou continue qui n’ont pas le même coût et bien se renseigner sur les possibilités de financement. Le conseil du réseau des « anciens élèves » est aussi une étape prioritaire avant de prendre toute décision. C’est probablement l’influence du réseau et le bouche à oreille qui fait la cote de tel ou tel diplôme plus que les palmarès…

Il faut savoir que les meilleurs établissements sont souvent agréés par l’AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) et l’AMBA (Association of Masters of Business Administration) et l’agence européenne EFMD qui décerne les labels Equis et Epas. Les universités sont peu concernées par ces accréditations, seules Paris-Dauphine et l’IAE d’Aix-en-Provence ont le label Equis.

Pour la revue de tendance du moment, on peut cependant consulter le site www.best-masters.com qui évalue à la loupe pas moins de 4000 masters et MBA dans 30 pays du monde ainsi que les classements de Forbes et du Financial Time qui font autorité. Pour la France, www.meilleurs-masters.fr dresse le panorama des masters et MBA dans le secteur de la santé, l’ISC Paris prend la 4e place avec son MBA » Management de la santé », suivi de la IONIS School of Technology and management avec son MBA « Management & Biotechnologies », le pôle universitaire Léonard de Vinci est 7e avec son MBA Spécialisé « Communication et Marketing de la Santé« CMS ».

Le bonus d’un MBA

Se former tout en travaillant. En intégrant un MBA d’une grande école  sans être passé par la voie initiale de cet établissement, on valorise grandement son CV ! Gagner un réseau solide et diversifier avec notamment une ouverture sur l’international.