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Trois questions à Catherine Hubert, Directeur de la division Industrie Pharmaceutique, VIDAL

Vendredi, 16 Septembre, 2016 - 14:30

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Premier contributeur au bon usage du médicament selon les prescripteurs et les officinaux, Vidal accélère son développement vers un arsenal de nouveaux outils, pour améliorer le bon usage des produits de santé et corriger les mésusages en agissant sur les comportements de prescription et de dispensation, et améliorer d’autant l’efficacité et la sécurité des soins.

 Catherine Hubert, Directeur de la division Industrie Pharmaceutique, VIDALSur quoi repose la confiance des professionnels en Vidal aujourd’hui ?

— Catherine Hubert : « Le bon usage démarre au moment de la prescription. Un moment précis où il faut avoir rapidement connaissance des indications, posologies, contre-indications et des effets indésirables potentiels. La dispensation est également un moment clé, c’est pourquoi nous portons notre attention sur la pertinence et la fraicheur de l’information à porter à la connaissance des prescripteurs en ville et à l’hôpital et des officinaux au sein même de leurs outils professionnels, et que nous les accompagnons avec des outils d’aide à la décision. Aujourd’hui, tout le monde parle de bon usage. Vidal y contribue très concrètement et nous avons réussi à le mesurer. Parmi les différentes sources d’informations disponibles, les médecins et les officinaux estiment aujourd’hui que Vidal est le premier contributeur à ce bon usage, loin devant les informations émanant de la FMC ou celles qui sont diffusées par des instances ou d’autres supports. »

Comment agissez-vous concrètement ?

— CH : « Nous travaillons en priorité sur deux axes. D’abord, enrichir l’information qui est portée à la connaissance des professionnels de santé. Une information contrôlée à un très haut niveau de qualité, mise à jour en continu, qui intègre les dernières données acquises de la science, incluant notamment des variations, alertes de pharmacovigilance ou actualités. Aujourd’hui, 30 % de nos monographies sont enrichies par rapport à l’information publiée sur le site des autorités. L’enrichissement de l’information passe aussi par la mise en lien avec les monographies de documents de bon usage édités par les laboratoires. Il peut s’agir de vidéos d’administration, ou de documents destinés aux patients ou aux professionnels en lien avec leur Plan de Minimisation du Risque. Notre valeur est de proposer l’information la plus à jour et complète possible et la faire circuler très rapidement auprès de tous les professionnels.

Notre deuxième axe de développement porte sur la correction du mésusage. Nous travaillons donc simultanément sur la diffusion d’une information enrichie et mettons en place des actions spécifiques permettant de corriger le mésusage en prise directe avec les pratiques. Nous venons par exemple de travailler au sein du Collectif Bon Usage du médicament avec le Leem pour renforcer la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées. Pour éviter ces situations, nous avons édicté et activé sur les postes des prescripteurs libéraux des “Vidal Mémos” : 22 règles de prescription en gériatrie, rédigées par notre comité scientifique, qui interviennent en contextuel lorsqu’une prescription inappropriée est détectée. L’objectif est prioritairement éducationnel pour changer les comportements. Il s’agit de rappeler aux prescripteurs les bonnes pratiques chez les patients âgés, et leur faire prendre conscience des conséquences possibles bien au-delà des effets secondaires connus et parfaitement répertoriés. Il ne s’agit ni d’un contrôle ni d’une alerte, nous les invitons à penser à ces difficultés en leur rappelant ces risques : la fenêtre de notification contient un message court et un lien permettant d’accéder à des informations plus détaillées et sourcées. Chaque médecin peut paramétrer lui-même l’affichage de ces mémos afin qu’ils s’adaptent à sa pratique. L’enjeu de la correction du mésusage est de taille et Vidal a les moyens d’agir. »

Quels sont les nouveaux outils développés à l’heure actuelle ?

— CH : « Vidal n’est plus un dictionnaire passif. Ses contenus sont intégrés dans les logiciels professionnels qui s’adressent aux prescripteurs et aux officinaux. De nouveaux services Web et notre application mobile nous permettent également de communiquer de façon dynamique avec toutes les parties prenantes. En mettant au point des notifications sur nos applications mobiles, nous sommes en mesure d’alerter ou sensibiliser spécifiquement sur un risque ou un point de vigilance particulier. Notre site grand public eurekasante.fr est également un atout fort, car rejoint par 2,5 millions de visiteurs uniques par mois. Vidal est aussi au cœur du partage d’informations entre la ville et l’hôpital avec une information distribuée en temps réel dans plus de 1550 établissements hospitaliers. Nous redoublons d’efforts pour pouvoir agir tout au long du parcours de soin.

Parallèlement nous développons des espaces de visibilité incluant d’autres contenus : nous venons d’élargir le territoire de diffusion de l’espace Vidal Box aux services et outils environnementaux développés par les laboratoires : site web pathologie, application mobile d’aide au suivi de la maladie, applications donnant accès à des outils de calcul, outils d’aide à l’observance… Les ressources incluses sont diffusées sur une page dédiée au laboratoire et en contextuel avec les pages des Vidal Recos du domaine thérapeutique concerné. »

Propos recueillis par Laurence Mauduit

Le site Vidal.fr : pour découvrir les Vidal mémos et les règles mises en place

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