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Trois questions à Laurence CARRASSET, Directrice du MBA Spécialisé CMS (Communication et Marketing de la Santé) au Pôle universitaire Léonard de Vinci

Lundi, 18 Avril, 2016 - 16:15

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« Notre pédagogie est en phase avec les attentes du monde de la santé qui connaît de grandes mutations. Nos enseignants sont des professionnels reconnus dans leur domaine de compétences».

Quels sont les enjeux de la communication et du marketing dans la santé ?

Avec l’essor du digital et les progrès de la e-santé, les rapports entre les laboratoires pharmaceutiques et les professionnels de santé évoluent. D’autres acteurs comme les mutuelles, les assureurs, les sociétés de conseil, les groupements de pharmaciens, les associations de patients, les institutions sanitaires et sociales doivent également s’adapter rapidement à ces mutations technologiques. Notre vision pédagogique apporte des outils stratégiques et opérationnelspour anticiper les nouvelles tendances du secteur notamment la santé mobile avec sa kyrielle d’objets connectés et ses perspectives encore méconnues. La connaissance et la pratique des nouvelles technologies, des réseaux sociaux et des nouveaux médias sont des objectifs prioritaires pour travailler dans le secteur de la santé et a fortiori dans l’industrie pharmaceutique.

 

 

Quelles sont les forces et spécificités du MBA Spécialisé CMS parmi le grand nombre de formations dédiées aux métiers de la santé ?

Effectivement, cette dernière décennie, nous assistons à un grand développement de Masters, MS et MBA dans le secteur de la santé à la faveur de la révolution technologique. Celle-ci a des impacts tant médicaux qu’économiques. Le marketing et la communication doivent prendre en compte le digital qui est créateur et porteur d’une valeur ajoutée. Aujourd’hui la santé est la seconde priorité des Français qui sont de mieux en mieux informés et prennent en main leur santé en questionnant les professionnels de santé dont ils attendent des réponses précises. Notre MBA évolue en fonction de ces exigences à la fois humaines et techniques. À l’heure de la santé connectée, notre enseignement intègre des connaissances fondamentales du secteur de la santé comme les spécificités de la santé publique, les systèmes et politiques de santé en France et à l’international, la protection sociale, le droit de la santé et les clés du management. Il va plus loin en proposant un module de management des organisations de santé, un module de commercialisation santé dédié à la distribution de produits pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques, une formation aux études de marché dans le secteur de la pharmaco économie. Ces modules visent à donner aux étudiants une large compréhension des tendances et des évolutions du secteur. L’ouverture internationale est aussi l’une des forces de notre cursus avec des voyages d’études dans d’autres pays et l’accueil de plus en plus d’étudiants cosmopolites.

Quels sont les profils types privilégiés pour ce MBA et le bilan que vous pouvez retenir des promotions ?

On ne peut pas véritablement parler de profil type. Par définition, ce MBA est ouvert à tous les candidats Bac +4 diplômés d’une grande école ou Bac +5 pour les universitaires. Ils peuvent venir d’horizons différents comme une école d’ingénieur, de commerce, d’un cursus juridique ou littéraire. Il est ouvert aussi bien à des jeunes diplômes qu’à des professionnels en formation ou en désir de reconversion. La sélection se fait surtout sur la motivation et l’appétence à travailler dans le secteur de la Santé qui regroupe tant de métiers si différents. Nos candidats sélectionnés sur dossier passent des tests dont celui du BFTA (aptitude au management), exposent leur projet professionnel puis sont retenus ou pas lors un entretien de motivation. Nous proposons une vingtaine de places pour chaque promotion. Lors de la dernière promotion, nous comptions 20% de participants issus d’écoles de commerce, 65% d’ingénieurs, 10% d’universitaires et 5% d’autres cursus. Parmi lesquels 20% présentaient des diplômes étrangers et 44% bénéficiaient déjà d’une expérience professionnelle. Cette variété fait également la richesse de l’enseignement grâce au partage de compétences et de cultures différentes. Parmi nos diplômés, la moitié s’est dirigée vers l’industrie pharmaceutique dans des postes de chef de produit, responsable de communication santé, rédacteur concepteur santé, chef de publicité, community manager, responsables d’études qualitatives et quantitatives, analyste stratégique ou encore expert auprès des pouvoirs publics. 40% ont trouvé un emploi dans les 3 mois après la sortie et dans les 6 mis tous avaient un job. 3% ont créé leur entreprise et 10% ont choisi l’expatriation.

 

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