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La E-Santé rebat les cartes

Autre secteur dans lequel l’industrie pharmaceutique fait appel à des prestataires externes, la E-santé. À l’heure où ce marché explose, les producteurs de produits de santé s’entourent d’équipes expertes pour amorcer ce virage essentiel à négocier pour garantir la croissance de leur entreprise dans les années qui viennent.

Ventes estimées au niveau mondial dans le secteur de l’e-santé (en milliards d’euros) 2022.

Digital, biotech, RSE : des expertises recherchées

En pleine transformation, la filière diversifie ses leviers de recrutement pour répondre au besoin en emplois de ses entreprises, notamment dans le digital et les biotechnologies. 

L’industrie pharmaceutique recense aujourd’hui plus de 103 000 emplois sur tout le territoire, soit près de 150 métiers répartis entre les activités production, qualité, R&D, marketing/commercialisation, fonctions support, information médicale et réglementaire.

Loin de s’adresser uniquement à des scientifiques, le secteur est riche d’une grande diversité de profils : du chercheur à l’opérateur de production, en passant par les métiers de bio-informaticien, conducteur de ligne de fabrication, data scientist, pharmacovigilance, webmaster…, sans oublier les métiers de la comptabilité, l’administratif, la finance, la communication, la promotion du médicament et le numérique. De nombreux postes de responsable RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) y sont créés. Des missions qui imposent aussi le recours à des prestataires spécialisés pour définir puis coordonner l’ensemble des actions participant au respect des normes établies en matière de développement durable et sociétal (transition écologique, économique, sociale…). En 2022, 14 000 personnes ont été recrutées dans le secteur.

Des besoins croissants d’emplois indirects

Les effets indirects de la filière pharmaceutique sont calculés à partir des effets d’entraînement sur les autres secteurs d’activité. Ceux-ci sont causés par les consommations intermédiaires nécessaires à la production de l’industrie pharmaceutique, qui représentent une production induite pour ces secteurs associés. Les 126 000 emplois indirects correspondent donc à la main-d’œuvre mobilisée pour produire les consommations intermédiaires entrant dans les processus de production des médicaments. Au total, les effets indirects de l’activité de la filière pharmaceutique s’élèvent à 8,3 milliards d’euros de valeur ajoutée, dont 21 % (1,8 Mds €) sont imputables aux secteurs de l’industrie pharmaceutique, 11 % aux activités chimiques (900 M€) et près de 24 % (2 Mds €) dans les activités associées (commerciales, juridiques, immobilières, financières, informatiques).
On estime qu’un emploi dans l’industrie pharmaceutique génère deux emplois supplémentaires dans l’économie.

En incluant les emplois de la filière officinale, ce chiffre s’élève à trois emplois supplémentaires dans l’économie.

Pour mettre la main sur ces compétences essentielles, de très nombreux cabinets en ressources humaines épaulent aussi les laboratoires pour dénicher ces spécialistes très recherchés dans de très nombreux domaines.

La guerre des talents

Si la fonction finance est souvent vue comme la profession du chiffre, elle mute en se tournant davantage vers l’humain. En effet, alors que la guerre des talents fait rage, le DAF ne manque pas d’atouts les pour mobiliser dans l’entreprise. Au cœur de la fonction finance, le DAF n’en est pas pour autant coupé du contexte tendu en termes de recrutement. Il est même un observateur attentif du changement d’état d’esprit des candidats. Les équipes de recrutement travaillent aujourd’hui davantage sur la marque employeur et sont donc mieux armées pour recruter.

L’heure est donc aux stratégies de recrutement et de fidélisation innovantes, où le Directeur des affaires financières devient force de proposition sur de nouvelles pistes de rémunération. De nouveaux outils d’intéressement participent aussi à la croissance des entreprises.