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Les chiffres-clés du marché du médicament

La rentabilité brute d’exploitation des génériqueurs en chute libre

L’industrie du générique se caractérise par un volume et un portefeuille de produits importants — plus d’un médicament sur deux distribué en officine est générique —, un niveau de prix bas et une faible rentabilité. En France, son impact est significatif en termes d’économies pour l’assurance maladie, à hauteur d’à peu près deux milliards d’euros par an. Ces laboratoires proposent une offre diversifiée d’exploitants et de multiples sources de production. Ils sont majoritairement implantés en Europe et fortement en France, ce qui augmente la capacité à gérer les risques de rupture. Mais les fabricants de médicaments génériques tirent la sonnette d’alarme. 

 

Leem 2022

 

Aujourd’hui les sept plus grands acteurs de génériques s’inquiètent de la rentabilité de leur activité produits remboursables ramenée quasiment à zéro. Une rentabilité brute d’exploitation des génériqueurs en chute depuis 2018. Elle n’était plus l’an dernier que de 4 % toutes activités confondues en incluant les médicaments non remboursables et de bien-être. C’est deux fois moins que la marge des laboratoires pharmaceutiques commercialisant des médicaments sous brevet, qui est en moyenne de 9,6 % en France où les prix sont particulièrement bas puisqu’ils sont en moyenne inférieurs de 19 % à ceux pratiqués au Royaume-Uni, ou encore de 14 % par rapport à l’Allemagne.

 

1 milliard de baisse de prix

Le chiffre d’affaires remboursable du médicament pèse 25 milliards d’euros. En parallèle, la baisse de prix représente un milliard d’euros, la clause de sauvegarde deux milliards d’euros, et les remises produits cinq milliards d’euros.

 

 

 

 

 

 

Plafonnement de la clause de sauvegarde

Cette contribution, due par les entreprises assurant l’exploitation d’une ou plusieurs spécialités pharmaceutiques à partir d’un certain seuil de chiffre d’affaires réalisé en France correspond à un seuil de croissance autorisé pour les laboratoires pharmaceutiques. Cette taxe fixée chaque année dans la loi de financement de la sécurité sociale augmente fortement d’année en année. À travers ce dispositif, les pouvoirs publics cherchent à compenser le dérapage des dépenses publiques de santé en faisant contribuer les laboratoires. Les entreprises du secteur réclament un plafonnement à 10 % du chiffre d’affaires net pour assurer la pérennité de leurs activités de production dans l’hexagone.