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Place aux nouveaux métiers

La France est historiquement un grand producteur de médicaments, secteur qui constitue une richesse dans l’économie nationale et régionale. La production est la famille de métiers la plus importante. En 2021, les métiers de la production rassemblaient 37 % des effectifs, soit près de 35 000 personnes. L’industrie pharmaceutique est présente sur tout le territoire avec 271 sites de production, dont 32 sites de bio production. L’impact de la transformation des métiers sur la redynamisation des territoires est fort : la trajectoire positive de l’emploi concerne toutes les tailles d’entreprises, 64 % d’entre elles ont vu leur effectif augmenter en 2021, avec des impacts directs et indirects importants dans les principaux bassins d’emploi du secteur : Île-de-France, Auvergne Rhône Alpes, Centre-Val de Loire, Normandie.

 

 

 

 

50 % des recrutements avant 35 ans

L’industrie pharmaceutique est toujours à la recherche de jeunes talents et multiplie les initiatives pour favoriser l’emploi des jeunes. L’an dernier, 6268 salariés recrutés avaient moins de 30 ans. Les apprentis et contrats de professionnalisation représentaient aussi 4,5 % de l’emploi de la filière en poursuivant l’objectif de former 8000 alternants chaque année. Les alternants majoritairement de niveau bac+5 sont particulièrement nombreux dans les plus grandes entreprises et plus de 30 % sont affectés aux activités de recherche et développement. En 2021, 8954 alternants ont été accueillis dans une entreprise du secteur pharmaceutique.

 

Des compétences nouvelles

De nouveaux champs de compétences s’ouvrent en France pour faire face aux mutations de la filière des industries de santé, et en particulier ceux du numérique. Le digital impacte tous les métiers et en fait apparaitre de nouveaux dans les laboratoires pharmaceutiques.

Aujourd’hui, le secteur a besoin d’une nécessaire maîtrise de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la simulation numérique, le big data ou encore la cybersécurité. Or, il existe une vraie difficulté à attirer des compétences que tous les secteurs s’arrachent, et qui n’identifient pas le médicament comme un débouché pour eux. D’ici à 4 ans, on estime à 5 000 le nombre de postes à pourvoir. Là aussi, il s’agit d’acquérir ces expertises pour assurer la compétitivité de l’industrie pharmaceutique en France dans les prochaines années.

 

Numérique : 5000 postes à pourvoir d’ici 2026

L’ensemble des métiers du secteur sont clairement impacté par la digitalisation, faisait apparaitre de nouveaux métiers. Les métiers de la donnée – data analysts, data scientists, bio informaticiens, biométrie et data managers — sont en plein essor tout comme ceux de la gestion de projets digitaux, le marketing digital ou bien encore la cybersécurité. La digitalisation s’invite aussi dans les métiers de la production, en robotique, programmation et maintenance prédictive.

 

De nouvelles compétences à intégrer

Plus de 5000 postes sont à pouvoir d’ici à 2026 dans les métiers du numérique en santé, plus de 10 000 postes dans les biotechnologies d’ici à 2030, et dès à présent des postes dans la recherche, le développement, la production, la qualité… Au-delà des 12 000 recrutements par an en moyenne, le profil des compétences demandées et la création de nouveaux métiers sont révélateurs de la transformation d’un secteur et de son attractivité.

L’industrie pharmaceutique est en constante évolution pour répondre aux enjeux de santé de demain avec l’intégration des nouvelles technologies (jumeau numérique, Intelligence Artificielle…), ou encore anticiper les besoins de santé accrus d’une population vieillissante et l’arrivée de menaces sanitaires émergentes. 

L’industrie du médicament adapte ses métiers, et dans le même temps accroit l’intégration des talents et notamment des jeunes dans sa filière. 
 

De nouveaux métiers privilégiés

103 230 salariés (soit 3,3 % de l’emploi industriel en France)

12 000 recrutements en moyenne par an depuis cinq ans

Plus de 5000 postes dans le numérique en santé d’ici à 2026

Plus de 10 000 postes dans les biotechnologies d’ici à 2030