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Place aux nouveaux métiers

Biotechnologie, qualité : les jeunes très attendus

Dans le contexte de crise sanitaire, le gouvernement a mis en avant et facilité l’alternance pour les jeunes, et le secteur de l’industrie pharmaceutique s’est fortement mobilisé pour répondre à cet appel. En 2021, 8 954 alternants ont été accueillis dans des entreprises du secteur pharmaceutique, soit 1 427 de plus qu’en 2020. C’est plus que l’objectif affiché dans le cadre de l’accord Jeunes signé le 1er juillet 2021 par le Leem avec les partenaires sociaux du secteur, qui était de former 8000 alternants par an. L’alternance offre un accès à l’emploi sécurisé pour ces jeunes puisque le taux d’insertion des alternants sur les métiers spécifiques aux industries de santé s’est élevé à 95 % en 2020.

Les métiers liés à la qualité, notamment dans les biotechnologies, et autour de l’analyse de données sont deux grandes familles où les jeunes sont très attendus. Les entreprises du médicament recherchent également beaucoup d’alternants en R&D et services supports, ainsi qu’en production. Dans le contexte de crise sanitaire, le gouvernement a mis en avant et facilité l’alternance pour les jeunes, et le secteur de l’industrie pharmaceutique s’est fortement mobilisé pour répondre à cet appel en faveur des jeunes. L’accord sur l’insertion et l’emploi des jeunes, signé le 1er juillet 2021 par le Leem avec les partenaires sociaux du secteur, a affiché comme objectif la formation de 8 000 alternants par an. Un engagement fort puisque cela représenterait 6,4 % des effectifs salariés de la branche, bien au-delà du seuil légal de 5 % applicable aux entreprises de plus de 250 salariés.

 

Plus de 150 métiers différents, avec de nouvelles compétences à intégrer

Les entreprises du médicament représentent plus de 100 000 emplois et recensent plus de 150 métiers, dont les chercheurs, bio informaticiens, responsables des essais cliniques, techniciens de maintenance, responsables qualité, conducteurs de lignes de fabrication, data scientists, responsables de la pharmacovigilance, webmasters…

Des tensions de recrutement importantes existent déjà sur certains métiers, notamment dans les métiers de la production (conducteurs de ligne, techniciens de bio production), les métiers de la qualité (responsables/techniciens du contrôle qualité ou de l’assurance qualité) et les métiers de l’information médicale et règlementaire (responsables des affaires réglementaires, MSL).

Dans le même temps, de nouveaux métiers se développent rapidement dans le secteur, en particulier dans les biotechnologies et la bio production. Ces expertises spécifiques sont un atout majeur de l’attractivité de la France pour maitriser, produire et avoir accès à ces médicaments d’avenir.

Qui plus est, ce secteur accorde une large place aux femmes qui occupent globalement 57 % des postes. Une tendance notamment très marquée dans les entreprises de plus de 200 salariés. Les femmes y obtiennent aussi de meilleures rémunérations et le salaire moyen a même bondi de 1,5 % en un an s’établissant désormais à 3 992 euros. Une tendance à la hausse qui montre que les entreprises du secteur savent retenir les bons profils et rendre les rémunérations attractives pour fidéliser leurs collaborateurs.